Suite aux recueils de rondes que j’avais précédemment publiés, je continue la série de chansons traditionnelles à danser ou à jouer.

Aujourd’hui, place à deux farandoles, une tresse, et trois jeux mimés, à déplacements.

La p’tite hirondelle
Avant de commencer, les 2 enfants qui formeront l’arche avec leurs bras levés choisissent (discrètement) chacun un nom de fleur, ou de fruit, d’animal…
Les autres enfants se déplacent en farandole, en se tenant par les épaules, et passent les uns après les autres sous l’arche. Sur la dernière note, le couple baisse les bras et enferme un enfant. Tandis que la farandole coupée va se reformer un peu plus loin, le “prisonnier” choisit entre les deux mots proposés, et se place derrière celui des deux joueurs auquel le mot correspond.
Les joueurs conviennent de 2 autres mots et le jeu reprend, jusqu’à ce que tous les enfants aient rejoint un camp. C’est alors le camp le plus nombreux qui gagne.

Qu’est-ce-qu’elle nous a fait
La p’tite hirondelle,
Elle nous a volé
Trois p’tits sacs de blé.
Nous la rattrap’rons
La p’tite hirondelle,
Et nous lui donn’rons
Trois p’tits coups d’bâton.
Passe, passe, passera, la dernière, la dernière
Passe, passe, passera, la dernièr’ y restera

La danse du Limousin
(Voici une chanson à jouer, qui peut aussi servir en maternelle à apprendre les différentes parties du corps )
Les enfants marchent en farandole les uns derrière les autres, les mains sur les épaules de celui qui précède. Le meneur les entraîne partout dans la salle en suivant un tracé sinueux.
Il s’arrête à la fin de la mélodie et lance la commande du type “main sur la têta“. Chaque enfant met alors sa main droite sur la tête de celui qui le précède et la farandole reprend, autant de fois que de commandes inventées… (sur l’épaula, sur la hancha, sur le genouilla, sur la chevilla…)

Et nous allons danser
La danse du Limousin
Et nous allons danser
La danse du Limousin !
“Le petit Limousin dit : main sur la têta !”

À la tresse
Les enfants sont groupés par 2, et dispersés autour de la salle. Ils se tiennent par les mains, en tresse (bras croisés) et sont côte à côte.
Tout en chantant, ils se promènent dans la salle, au choix, dans tous les sens ou en se suivant, mais surtout, sans se lâcher.
Sur la phrase “Tire la ficelle“, ils tirent sur les bras pour faire demi-tour, et repartent dans l’autre sens, puis à “Tire le cordon“, ils tirent à nouveau, prêts à repartir dans l’autre sens, en recommençant la comptine.

À la tresse, jolie tresse,
Mon papa est cordonnier,
Ma maman fait des souliers,
Ma p’tite soeur est demoiselle,
Tire la ficelle !
Mon p’tit frère est polisson,
Tire le cordon !

Bonjour Guillaume
Les participants sont en nombre impair. Ils se promènent dans la salle en sautillant et en chantant. Ils doivent veiller à ne pas se toucher. Quand la chanson s’arrête, les enfants forment rapidement des groupes de deux. Celui qui est resté seul a perdu.

Bonjour Guillaume,
As-tu bien déjeuné ?
Mais, oui, madame,
J’ai mangé du pâté,
Du pâté d’alouette,
Guillaume, Guillaumette,
Chacun s’embrassera,
Guillaume restera !

Bonjour ma cousine
Les enfants sont par 2, face à face. Les groupes sont placés en forme de ronde.
Les gestes changent à chaque phrase musicale :
– Les enfants se disent bonjour : ils se serrent la main droite.
– Puis, ils se serrent la main gauche.
– Signe de l’index droit (avertissement) près du visage.
– Même geste avec l’index gauche.
– Geste de négation main droite.
– Négation main gauche.
– Indication avec le pouce droit pointé vers la droite.
– Indication de l’index pointé vers la gauche.
– Au revoir de la main droite tout en faisant un ou deux pas sur sa gauche pour changer de partenaire.

Bonjour ma cousin-ine,
Bonjour mon cousin germain
On m’a dit que vous m’aimez
Est-ce-bien la vérité ?
Je n’m’en soucie guè-ère,
Je n’m’en soucie guè-ère,
Passez par ici
Et moi par là
Au r’voir ma cousin’
On se r’verra !

Promenons nous dans les bois
Un loup, à demi caché dans un coin de l’espace, peut mimer le réveil du loup, son petit déjeuner…
Ce traditionnel jeu de poursuite commence pour les autres enfants par un déplacement chanté, à la façon d’une promenade en tous sens, dans la salle ou la cour (comme “Bonjour Guillaume”).
À la fin de la chanson, le loup répond, avec l’habit de son choix. Quand il le juge bon, il crie “Me voilà ! Me voilà !” et court à la poursuite des enfants qui se sauvent en courant. L’enfant attrapé devient le loup.

Prom’nons nous dans les bois
Pendant que le loup n’y’est pas.
Si le loup y’était,
Il nous mangerait !
Mais comme il n’y’est pas,
Il nous mang’ra pas !
Loup y’es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?
(Réponse parlée) Je mets ma chemise…

Vous pouvez également trouver une première série de rondes traditionnelles à chanter et danser ici, et une deuxième, !