De passage en Lorraine ce week-end, nous avons rejoint samedi soir un copain pilote de montgolfière, pour le voir voler aux Montgolfiades d’Hagondange, qui se tenaient près du plan d’eau de la Ballastière.

Le temps était incertain et gris, et les équipages attendaient le feu vert du responsable avant de sortir les nacelles des remorques.

18h30 – Briefing pour faire le point sur les conditions météo… et feu vert !

Aussitôt, les toiles sont dépliées et gonflées au ventilateur, attachées à leur nacelle, elle-même attachée à un véhicule chargé de les maintenir au sol.

Les premiers ballons s’envolent et une incroyable surprise se confirme pour mon mari et moi : il y a de la place pour nous dans la nacelle et je vais pouvoir effectuer mon baptême de l’air en montgolfière ! Mais pour l’instant, il faut attendre que les autres ballons, et leurs véhicules, libèrent l’esplanade.

Notre pilote prépare déjà la nacelle, y installant le brûleur et les protections.

Les ballons s’éloignent les uns après les autres et il est temps de préparer le ballon qui va nous emmener, celui de la Fondation Nicoletta. D’abord, on déroule la toile…

Puis on la fait gonfler avec un ventilateur.

Ensuite, il faut chauffer l’air, avec le brûleur, jusqu’à ce que le ballon se dresse. Il est temps que je range l’appareil et que j’embarque !

Je ressors l’appareil… Je suis en vol et nous voyons s’éloigner à grande vitesse le plan d’eau de la Ballastière.

Le ciel est gris et le paysage est voilé, mais je vous propose quand même quelques photos de notre balade, qui nous fait survoler un petit bout de Moselle, et découvrir d’en haut le parc Waligator, les champs, les villages et les axes routiers, ferroviaires ou fluviaux.

Nous volons à environ 35 ou 40 km/h et on ne sent absolument aucune vitesse. J’ai enlevé la polaire que je portais au sol, car le brûleur nous réchauffe régulièrement. En plus, pas question d’être rafraichis par le vent puisqu’on vole à sa vitesse. Du coup, on ne le sent absolument pas !

Nous approchons de Metz… Alors que la cathédrale se distingue à peine, le centre Pompidou est immanquable, vague blanche surmontée d’une pointe, au milieu de la ville.

Nous approchons du terme de notre voyage et il faut trouver où se poser.

Notre pilote vise le champ derrière la ligne de chemin de fer… Mais le vent en décide autrement et nous devrons franchir le petit bois qui le sépare du suivant, pour atterrir finalement sur la droite du pré à vaches, juste à côté de l’arbre isolé… Une dernière photo et je range mon appareil…

Pour atterrir, on fait du rase-mottes jusqu’à l’endroit propice, mais si un arbre se présente, il faut vite remonter ! Nous n’avons pas réussi à tous les éviter, comme vous pouvez le constater ci-dessous sur le pull de mon mari qui a dégagé la nacelle un peu prise dans les branches, mais nous n’avons pas eu la moindre frayeur, sachant que le ballon, lui, était dégagé et nous maintenait. Il faut dire aussi que nous avons toute confiance dans notre pilote ! 🙂

Tandis que mon mari maintient le ballon bien allongé, un équipier l’encercle depuis la nacelle et remonte vers la soupape pour le dégonfler, et le pilote commence le démontage de la nacelle.

M. et Mme Nicoletta sont ensuite arrivés avec la remorque pour nous récupérer et, comme le veut la tradition pour un baptême en montgolfière, nous avons célébré l’évènement avec une coupe de Champagne. Un immense merci à tous les deux pour leur gentillesse et leur accueil, ainsi qu’à Yves, notre pilote, pour ce souvenir inoubliable ! 😀