tête de sanglierPfiou ! Je viens de m’offrir une belle montée d’adrénaline, pas plus tard que tout à l’heure !

Je revenais tranquillement du collège où j’avais emmené un grand, heureusement à petite vitesse, vitres ouvertes pour profiter de l’air frais, quand déboule devant moi, sans crier gare, un sanglier ou plus exactement une laie, à en juger par les cinq ou six marcassins qui trottinaient derrière !

Argh ! Ma chaussure ripe en changeant de pédale ! Mais pourquoi ai-je choisi AUJOURD’HUI pour mettre ces fichues sandalettes au lieu de mes habituelles “godasses” ! (Désolée, mais pas d’autre mot possible pour ces choses moches mais si confortables que je traîne partout !)

Je freine enfin, la laie est passée ! Restent les marcassins, à la traîne. Emportée par mon élan, je ne peux pas m’arrêter, et slalome pour centrer l’un deux sous la voiture. Rien senti ? Ouf ! Il est passé !

Voilà ! Je m’en tire bien (apparemment, je ne suis pas cardiaque !), et la famille Sanglier aussi !

Ce qui est sûr, c’est qu’il faut être de plus en plus vigilant en campagne, car la population d’animaux sauvages a considérablement augmenté depuis la tempête de 1999 (après laquelle les chasseurs n’avaient plus accès aux forêts) et aussi à cause du réchauffement climatique : moins fragiles, mieux nourries, les laies ont maintenant plusieurs portées par an ! Et je ne vous parle pas des biches que je croise quasiment chaque semaine… ni des renards… ou des lièvres…

Conclusion : soyez prudents !
PS : La photo n’est pas de moi, je n’ai pas eu le temps !