Après bien des hésitations, les enfants en vacances se sont décidés à tenter la technique du quilling, et se sont très vite laissés prendre au jeu, en réalisant que ce n’était pas si compliqué que ça en avait l’air. J’avais découpé à la rogneuse des bandes de 5 mm, de différentes couleurs, dans des papiers colorés vendus en ramettes ou en bloc de papier à découpage.

Une petite dose de patience est parfois nécessaire pour réussir à faire tenir des ronds de papier dans les trace-cercles, mais le modelage des formes est quant à lui assez simple.

Un conseil pour que les ronds de papier tiennent mieux dans les cercles : surélevez le trace-cercle avec de petits morceaux de patafix, qui permettent en plus de le coller à la table !

Voici la scène sous-marine créée par Miss (17 ans) et sa cousine Elsa (11 ans), secondées pour les mini-poissons par leur mamie, arrivée à la maison lors des finitions. 😀

Le principe du quilling est d’enrouler du papier,autour d’un cure-dent, ou mieux, autour d’une pince à quilling, pour former des ronds. Ensuite, on le pince pour obtenir différentes formes.

Pour la pieuvre par exemple, Miss a assemblé deux bandelettes bout à bout pour pouvoir former un plus gros cercle qu’elle a lâché dans le plus grand trou d’un trace-cercle (35 mm), avant de coller l’extrémité pour le fermer.

Pour les tentacules, elle a utilisé des demi-bandes dont elle a enroulé les deux extrémités.

Avec des bandes découpées en 4 ou 6, elle a ensuite fait de minuscules ronds pour faire les ventouses de la pieuvre. Le plus délicat est de mettre la colle qui ferme chaque spirale de papier !

Il ne reste qu’à tout assembler, en se posant de préférence sur une feuille plastique, ce qui permet aux éventuelles coulures de ne pas coller le modèle à la table !

Pour créer le corps d’un poisson, il suffit de pincer le cercle à un endroit, pour lui donner la forme d’une goutte. En pinçant en face, on obtient une feuille, base par exemple de l’étoile de mer.

Les enfants n’avaient pas de mode d’emploi, et ont rapidement réussi à faire ce qu’ils voulaient de leurs cercles, en pinçant à différents endroits, pour réaliser d’abord les poissons.

Triangles, carrés ou autres formes plus travaillées, on peut tout réaliser, comme par exemple la tête de l’hippocampe.

Pour créer le bouquet d’algues, Elsa a enroulé des bandes vertes, puis les a retirées de la pince à quilling en n’attrapant que le bout, au lieu d’enlever tout le cercle d’un coup. Cela “détricote” le cercle, faisant ainsi des algues parfaites ! 🙂 Elle y a ajouté quelques feuilles, assemblées comme ci-dessous.

Et voici le détail du bouquet d’algues, dans lequel Mamimic a glissé quelques mini-poissons !

Pour poser les motifs sur la feuille finale, on peut enduire la colle avec un stick classique, pour les petits morceaux, ou utiliser un pinceau brosse, pour caresser l’envers de la pièce à encoller. Il ne reste qu’à créer sa scène !

Pour rendre la création finale plus ludique, on pourra ajouter pour les plus jeunes des yeux mobiles aux poissons ! 🙂