Moi qui ne connaissais que la pâte à sel et la pâte Fimo (pas donnée 🙁 ), j’ai tout simplement craqué en voyant les merveilles que l’on pouvait faire en porcelaine froide (connue aussi sous le nom de pâte à maïs), avec un peu de patience, et sans doute aussi, beaucoup de talent !

C’est Gigi qui m’a fait découvrir cette technique. Allez voir Taillefine, sa guêpe, ça vaut la visite ! (Et elle fait aussi de très jolies choses en pâte à sel !)

J’ai donc farfouillé sur d’autres sites et découvert presque autant de recettes que de bricoleuses ! En bref, de la maïzéna, de la colle blanche, un ou deux corps gras (huile de colza ou glycérine, ou vaseline) et un conservateur (vinaigre ou jus de citron).

La seule chose sur laquelle toutes sont d’accord, c’est la Nivéa pour s’enduire les mains, mais certaines en mettent aussi dans la pâte…
Je vais donc faire comme d’habitude : au plus simple !

Bref, après une visite au supermarché (la veille) pour compléter ma liste d’ingrédients (Vaseline et crème Nivéa), je me lance (hier) dès le réveil, et mélange dans un bol :

120 g de farine de maïs (Maïzena)
200 g de colle blanche liquide (Cléopatre, par exemple)
1 cuillère à soupe de vaseline en tube
1 cuillère à soupe de vinaigre blanc

(La crème Nivéa, c’est pour plus tard)

Ensuite je transvase dans une casserole et fais chauffer à feu doux, en remuant sans arrêt pour que ça ne colle pas, et ne noircisse surtout pas ! (Je n’ai pas de casserole anti-adhésive… argh !)

Quand la pâte devient grumeleuse et se détache des bords, je l’enlève de ma plaque.

Parenthèse : La plupart des bricoleuses font la cuisson au micro-ondes, et je pense que je m’y mettrai aussi, mais pour une première fois, je voulais pouvoir maîtriser au mieux la texture en sentant la pâte changer pendant que je remuais.

Sur mon plan de travail, j’étale d’une main de la crème Nivéa, puis transvase le contenu de ma casserole dessus (de l’autre main !), et m’enduis ensuite les deux mains de crème.

Lorsque la pâte a un peu refroidi, je malaxe longuement pour obtenir une boule bien lisse.
Puis je roule dans un film plastique, et mets au frigo.

Quelques heures plus tard, je m’enduis encore les mains de crème Nivéa pour prélever une petite boule de pâte pour faire LE test du séchage. En effet, pas de cuisson avec cette pâte. Il suffit de laisser sécher à l’air libre (pas de radiateur, ni de courant d’air, ça risquerait de fissurer).

J’en profite pour malaxer à nouveau le reste de pâte, et change le film pour qu’il ne soit pas humide. Il me faudra attendre au moins jusque demain pour m’en servir vraiment (la colorer).

Je reviendrai rouler ma petite boule test plusieurs fois dans la journée, car elle est trop molle et se déforme un peu. Après quelques heures, je l’enfile sur un cure-dent et n’y touche plus…

Verdict ce matin…. Nickel ! Test réussi : Boule lisse, parfaite !

Tout le monde est épaté à la maison, car ils découvrent en même temps que moi cette drôle de matière, très légère et tellement plus lisse que la pâte à sel.

Voilà ! Aujourd’hui, je vais colorer ma pâte. Ensuite il faudra encore attendre quelques heures avant de m’en servir, en pensant à toujours bien protéger la pâte de l’air pour éviter qu’elle sèche (film et boîte hermétique, à température ambiante).

Je reviendrai vous parler de mes premiers modèles en pâte à maïs… si je réussis quelque chose de “montrable”… 🙂