masque_carnavalNous serons demain Mardi-Gras. Il est donc grand temps de vous proposer une sélection de comptines et poésies sur le Carnaval et les masques.

Pour les enseignants, vous les trouverez rangées des plus simples comptines au plus long poème de Théophile Gautier (cycle 3), en passant par des poésies à proposer en cycle 2.

Bonne lecture à tous et joyeux Carnaval ! 🙂

Mardi-Gras

Sautez au plafond
Boules de cotillons
Retombez en pluie
Jolis confettis
Emprisonnez chacun
Joyeux serpentins


Mardi-Gras, t’en vas pas !

Mardi-Gras, t’en vas pas,
J’f’rai des crêpes,
J’f’rai des crêpes.

Mardi-Gras, t’en vas pas,
J’f’rai des crêpes
Et t’en auras.

Avec mon masque

Avec mon masque de souris,
Je fais peur au gros chat gris;
-Sapristi dit Mistigri,
Les souris ont bien grossi!
Il s’affole, il s’enfuit
Et se cache sous le lit.

Sonnailles et tambourins

Les crécelles et les hochets,
C’est plutôt pour les bébés.

Les sonnailles et les grelots,
C’est plutôt pour les chevaux.

Tambourins et castagnettes,
C’est plutôt pour faire la fête.

Calebasses et maracas,
C’est le Carnaval qui passe !

Corinne ALBAUT

Les masques

As-tu vu mon nez
Tout enluminé ?
As-tu vu ma bosse
Mon ami Pierrot ?
Ma moustache en roc
Et mon air féroce ?
Cuic, oh ! oh ! oh ! oh !
Monsieur Carnaval

Qui les mène au bal
S’élance et lance
De longs serpentins
Sur leurs rires enfantins
Entrez dans la danse
Mon ami pierrot
Cuic, oh ! oh ! oh ! oh !

Edmond ROCHER

Carnaval à l’école

Arlequin bariolé
De losanges, de carrés ,
De triangles rouges
Qui sans cesse bougent.

Habillé tout en blanc
Pierrot rêve nez au vent :
Il pense à sa belle
Assis auprès d’elle .

Fée, pirate et mariée
Ce jour se sont rencontrés ;
Sourit la princesse
En ses longues tresses.

Petits pieds dégourdis ,
La musique les convie
À entrer en danse
Pour qu’ils se fiancent.

Gina CHÉNOUARD (1924 –   )

Carnaval

Venise pour le bal s’habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.

Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d’une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.

Battant de l’aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l’oeil.

Le Docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés;
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.

Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec un trille extravagant,
À Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.

Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu’un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.

Ah ! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m’a dit : C’est elle !
Malgré tes réseaux, j’en suis sûr,

Et j’ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l’affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.

Théophile GAUTIER (Émaux et Camées)

Retrouvez d’autres thèmes dans mon dossier “poésies, comptines et chants”.