paques_chocolatFaisant suite à ma première sélection de comptines et jeux chantés sur la poule, pour les plus petits, voici ma deuxième série de poèmes pour Pâques, avec pour commencer quatre poésies sur le chocolat de Pâques, en poule, en friture ou en oeufs, bien sûr !

Vous trouverez ensuite deux poèmes sur l’oeuf et la poule, de Maurice Coyaud et Maurice Carême.

Bonne lecture et joyeux préparatifs de Pâques ! 😀

Trois petits oeufs

La poulette noire a couvé
Trois petits oeufs qu’elle a trouvés,
Trois petit oeufs enveloppés
Dans du papier rouge et doré.

Un beau matin, dans le grenier,
Trois petits poussins sont nés,
Trois petits poussins, mais voilà !
Ils étaient en chocolat !

Corinne ALBAUT – “Comptines en chocolat”

À la pêche aux chocolats

Dans le petit panier plat
De fritures en chocolat
J’ai pêché tout un repas.
Une crevette et un brochet,
Une moule et un rouget,
Une baleine et un requin,
Une étoile et un oursin,
Un homard et une tortue
J’ai tout mangé tout cru !

Corinne ALBAUT – “Comptines en chocolat”

Les oeufs de Pâques

La poule en chocolat pondit
De tout petits oeufs dans son nid,
Des oeufs de toutes les couleurs,
Joyeux comme un bouquet de fleurs,
Sans blanc ni jaune à l’intérieur.
C’étaient des oeufs à la liqueur.

Farce à Pâques

Devant moi, trois coquetiers.
Dans les trois coquetiers,
Trois oeufs bien droits posés !

Celui-là est en bois :
Je n’y goûterai pas !
Mais il est doux contre ma joue.

Celui-là est ouvert…
Toc-toc-toc, c’est l’oeuf coque,
Que je mange à la petite cuiller.

Celui-là est en chocolat :
C’est l’oeuf que je préfère.
Je le garde pour mon dessert.

Françoise BOBE

J’ai trouvé un bel œuf

J’ai trouvé un bel œuf bleu
bleu comme une rivière,
bleu comme le ciel
le lapin l’avait caché
dans l’herbe du pré.

J’ai trouvé un bel œuf jaune
jaune comme de l’or,
jaune comme un canari
le lapin l’avait caché
derrière un pommier.

J’ai trouvé un bel œuf blanc
Blanc comme la neige,
Blanc comme le muguet
Il était au poulailler,
alors moi, je l’ai mangé !

Maurice COYAUD (1934 – ) – “Fourmis sans ombre”

Une poule sur un mur

Une poule sur un mur
A pondu quatorze oeufs frais.
Mais pendant qu’elle pondait,
Le soleil d’août les cuisait.

Une poule sur un mur
A couvé quatorze oeufs durs.
Il en sortit des poulets
Aussi dur que des galets.

À peine nés, ils roulèrent
Pesamment jusqu’au ruisseau
Malgré les cris de leur mère
Éplorée au bord de l’eau.

C’est depuis lors que l’on voit,
Folle encor’ de désarroi,
Une poule sur un mur
Qui picote du pain dur,

C’est depuis lors que l’on voit
– Picoti et Picota –
Une poule qui cent fois
Grimpe au mur et saute en bas.

Maurice CARÊME

D’autres poésies dans mon dossier comptines et poésies pour les enfants.