Alors que je vous ai parlé hier du Festival International de Géographie, qui a cette année pour thème “Mers et Océans” (lien en bas d’article), j’ai eu envie d’en savoir plus sur le film “Océans“, attendu cet automne, mais qui sortira finalement en salles en janvier prochain.
Ce documentaire, réalisé par Jacques Perrin (qui avait produit Microcosmos (réalisé par Claude Nuridsany et Marie Pérennou), ou Himalaya (réalisé par Eric Valli), et réalisé lui-même Le Peuple Migrateur) a nécessité quatre ans de tournage, à travers les océans du globe, afin de nous proposer des images comme nous n’en avons encore jamais vues… et pour ça, je fais confiance à Jacques Perrin ! 🙂
Ce film nous entraînera par exemple au cœur d’un banc de thons en chasse, nous permettra d’accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, ou de nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire…
“Avec “Océans”, le spectateur devient poisson parmi les poissons, entraîné, grâce à des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au coeur des océans et de ses tempêtes afin de redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées.“
Un aperçu en images avec la superbe bande annonce (version espagnole, pour le générique !) de ce film très attendu. Enjoy !
En attendant sa sortie, vous pouvez découvrir de nombreuses vidéos sur le site officiel de “Océans”, filmées à travers le monde.
Vous y trouverez également de superbes fonds d’écran, à l’image de celui ci-dessous : (Agrandissez d’un clic.)
Le site officiel de “Océans”, c’est par ici. (clic)
Article “lié” : Le Festival International de Géographie, à Saint Dié, qui a pour thème “Mers et Océans”
17 Comments
Claude NURIDSANY et Marie PÉRENNOU
S’il vous plaît, ne confondez pas, le rôle du producteur, qui finance un film (Jacques Perrin
a produit Microcosmos et Himalaya) et celui des auteurs-réalisateurs qui conçoivent et réalisent les films (Claude Nuridsany et Marie Pérennou pour “Microcosmos”, Eric Valli pour “Himalaya”).
Merci de corriger pour eux !
Rachel
Vous avez tout à fait raison.
J’ai fait une confusion, mais je vais reformuler mon article.
Sliva
Pouravoirbossésurlefilm“Océans”de 2006à2007 je peuxconfirmer queJacquesPerrinestleProducteuret Le Réalisateur
chewb
bonjour,
je viens de tomber sur votre message de ce forum, je voulais savoir comment vous avez participé à la realisation du film? Etant passionné de la mer, des animaux marins et de voyages j’aimerai pouvoir me reconvertir dans cette branche meme si cela peut paraitre assez difficile, si vous avez des conseils ou des liens ou je peux ecrire pour me renseigner?
merci beaucoup du travail que vous faites et j’ai hate de voir le film apres avoir lu le livre.
Ben
loulou48
bonjour
je recherche le lieu du film ou l’on voit un très grand aquarium.
merci du renseignement.
Fabienne
Pourriez vous m’indiquer l’interprète de la chanson du générique de fin du film Océans que je trouve superbe.
david
Je sors de la projection, j’ai un gout amer, une nausée qui ne me lache plus, un dégout…
Que de merveilles, quel équilibre, quelle adaptation des espèces à leur environnement.
Les images sont magnifiques et allient la beauté des prises de vue à la prouesse technique qui s’oublie devant la dynamique et l’élan de vie des cétacés et des poissons.
Un crescendo qui nous emmène de plus en plus haut à chaque séquence.
La sobriété des commentaires nous permet d’illustrer nous même ce que nous voyons : les poissons clowns dans les anémones de mer y survivent en symbiose avec elles malgré leur dangerosité pour les autres espèces de poissons. Et pour cause, ils sont immunisés contre le venin des anémones…
Point trop de commentaires didactiques donc, pour faire place à l’émerveillement.
Et puis d’un coup, un filet. Dans ce filet un poisson qui nage gentiment, à distance des mailles. Puis un autre qui s’approche, plus près du filet. Encore un qui commence à se prendre dedans… puis des myriades de poissons, cétacés pris dans les mailles.
Ceux là sont prisonniers pour rien, ils ne sont pas chassés, vendus, consommées. Leur mort fait partie des dommages collatéraux comme on dit ailleurs pour d’autres drames.
Et puis nouvelle dégringolade, la pêche nous est montrée sous ses aspect les plus déconcertants ; requins amputés de leurs seuls ailerons et remis à l’eau tels quels, où ils finiront par mourir d’asphyxie car sans leur nageoires ils ne peuvent assurer le renouvellement d’eau nécessaires pour respirer avec leurs branchies.
Quel gaspillage et quelle cruauté : dans l’ordre qui vous plait.
Dès lors, je n’ai plus été capable de profiter de la suite du film et des images.
Je me suis refermé, je suis rentré dans mon trou, dans ma coquille, à l’instar des bernard l’ermite du début de la projection.
Je me suis senti trahi, piégé… Me montrer tout cela pour me dire ensuite que l’homme compromet tout.
Ne croyez pas que je sois une oie blanche, que j’ignore tout cela, que je ne veuille pas le voir.
Je suis tout autant informé que les autres, et peut être même plus que la moyenne, comme d’ailleurs je pense, l’ensemble des spectateurs dans la salle de cinéma.
Et pour cause, qui se dérange pour aller voir ce genre de film si ce ne sont les hommes et les femmes sensibles à la nature, à sa beauté, sa sauvagerie, son équilibre.
Qui donc parmi les spectateurs est venu par hasard, choisissant résolument ce film plutôt que “Avatar », la « Princesse grenouille » ou un autre. Il n’y a pas de curieux dans la salle, tous sont acquis aux thèses défendues par l’auteur.
Alors, à quoi bon nous faire la leçon à nous, pourquoi nous renvoyer chez nous avec cette cruauté, ce gâchis.
Il suffit de regarder la télévision pour y être confronté, et j’y suis confronté car je suis un téléspectateur assidu de documentaires animaliers et autres images de la Terre.
J’ai moi-même à mon échelle infléchi ma façon de vivre et de consommer, goutte d’eau parmi d’autres… mais je suis concerné, je me sens parti prenante de ces enjeux.
J’allais donc voir ce qui « reste de beau dans les océans », conscient de la fragilité de la planète, comme l’ensemble des spectateurs, je le répète et j’en suis certain.
J’allais voir le film avec un état d’esprit complètement différent des autres réalisations que je vais voir ; d’ailleurs, dans la file d’attente et dans la salle avant la projection, quant les lumières étaient allumées, une certaine connivence, entente, unité, oserais-je « communion » parmi les spectateurs. C’était bien là le rendez-vous des amoureux de la nature.
Etait-il donc nécessaires de finir le film comme les autres du même genre : l’homme est horrible, il souille tout, corrompt tout, s’approprie, dénature, anéantit… Je le sais, nous le savons tous… surtout nous tous qui sommes dans la salle. Nous venons justement chercher de quoi nous donner des forces : la nature est encore là, elle vit. Redoublons d’effort dans notre vie quotidienne car … J. Perrin nous a donné à voir Ô combien elle est belle. J’y allais pour cela, je faisais confiance, dans un sentiment d’être entre amis.
Et puis cela se termine comme les autres documentaires. Ce n’est plus un film, c’est un documentaire, avec sa conclusion attendue : « Capri, c’est fini, et dire que c’était la… ».
Les alarmes sont nécessaires, les SOS indispensables, les alertes bénéfiques, mais de temps en temps, un peu de repos, un peu de joie pure, la contemplation de l’Eden sans nous mettre le serpent sous le nez, souffler sur son gâteau qui a 20 bougies sans nous agiter le déambulateur du grand père devant les yeux.
Ce n’est pas se voiler la face, c’est reprendre des force.
J’allais reprendre des forces dans un moment de contemplation de la beauté du monde sauvage, l’esprit relaché, je me suis retrouvé la tête plongé de force sous l’eau nauséabonde du monde réel, par surprise, sans avoir pu prendre ma respiration avant.
azzurelle
je pense qu’il s’agit du musée océanographique de monaco !
Bernie
Où peut-on trouver des informations sur les séquences que l’on voirt dans le film : e, particlier la scène ou des milliers de crabes araignées se concentrent en un inextricable chaos : où cela a-t’il été filmé et a-t’on une explication à cette fantastique mêlée ?
mimi68
cette fantastique et géante bagarre des crabes a été filmée à melbour en australie. Un site connu des plongeurs mais jamais filmé. C’est en se renseignant auprès des autochtones qu’ils ont pu être au bon endroit au bon moment
Jacky Paris 20
Bonjour, je sors de la projection du film ou plutôt documentaire OCEAN, c’est fabuleux, vous avez réussi là une prouesse aussi bien artistique que technique, j’ai été émerveillé mais aussi scandalisé par ce que j’ai vu. Quand ce film aura fait sa part de marché au cinéma et en DVD (que je ne manquerai pas d’acheter tout comme Planète bleu qui fait déjà partie de ma vidéotec) ce sera un sujet très intéressant pour les écoles.
Étant moi même plongeur depuis 35 ans et ayant voyagé et plongé dans beaucoup de pays je n’ai pu qu’apprécier l’ensemble de la prestation et des images.
Je ne pourrai jamais vous serrer la main à vous et votre équipe, mais croyez bien que c’est par l’intermédiaire de ce mail que je le fais.
Indy
Bonjour, J’ai adoré Océan qui est un magnifique film. Je voudrais savoir qui chante le générique de fin car j’ai beaucoup apprécié.
Merci d’avance . Au revoir
Shorty
L’interprète est Gabriel Yacoub, le titre se nomme Ocean Will Be. Rarement un morceau de musique m’a fait un tel effet. Après de nombreuses recherche, j’ai enfin trouvé sur le site de iTunes.
Voici le lien qui permet de pré-écouter et d’acheter tous les morceaux de la bande-son : http://itunes.apple.com/fr/album/oceans-bande-originale-du/id349924153
Bruno Coulais est un génie de la musique, et Océans est un chef-d’oeuvre.
chaba
il s’agit vraisemblablement de celui d’Atlanta
http://www.georgiaaquarium.org/
Cathy
Merci David ! Merci mille fois !
J’arrive presque trois ans plus tard mais je valide tout ce que tu as pu exprimer dans ton commentaire.
Ce film/documentaire est passé sur France 2 hier soir, j’ai proposé à mon fils de se joindre à moi pour le visualiser en lui précisant que, pour une fois, nous avions droit à un programme justifiant la redevance TV.
Tout était magique vraiment, jusqu’à ce que carnage opère…. Cette séquence m’a mise dans un état semblable au tien…et ce sentiment me suit encore aujourd’hui..
Bien heureusement, mon fils est parti dormir (école aujourd’hui)avant cette horreur…mais après avoir occulté un peu d’une chaîne “alimentaire” et juste avant de s’endormir il me demandait encore quel était le pire prédateur du dauphin….j’ai effectivement abordé le sujet des filets de pêcheurs qui est bien réel, sans pour autant luigâcher les merveilles qu’il venait de voir..
Était-il nécessaire de pourrir un tel chef d’oeuvre avec un mammifère sorti de tout contexte et sadique de surcroît !?!!!
Quelle déception !
yolamon
J’ai revu “Océans” diffusé mardi soir sur France 2
Seulement 12 % d’audience… sans commentaire …
C’est pourtant à voir, revoir et re-revoir, même si certaines images sont dérangeantes
Pour info, le magnifique générique de fin est chanté par Gabriel YACOUB (pour ceux qui connaissent, un ancien du groupe Malicorne). Le titre : “OCEAN WILL BE”, qu’on peut notamment écouter sur deezer.
[email protected]
..”les amoureux de la mer ..dans le bleu ..
dans les embruns et les vagues ..de bleu..(..)
pour être encore plus heureux..et amoureux..