(… carnet d’un voyage blogueurs organisé par BuzzParadise…)

Avec les trois séries de photos que je vous ai déjà montrées de mon week-end à Minorque, vous aurez compris que je suis tombée sous le charme de cette île aux dimensions humaines où la vie semble si paisible.

Je vais clore aujourd’hui cette série de reportages avec un autre aperçu de l’île, de la campagne aux plages, en commençant par un bel hôtel au coeur de la campagne, exemple du développement mêlant agriculture et tourisme, le hort Sant Patrici, à Ferreries, à mi-chemin entre Mahon et Ciutadella.

En plus d’un jardin paradisiaque, que nous ne voulions plus quitter, cet hôtel propose à ses hôtes ses propres produits, fromage de la fromagerie attenante (que l’on peut bien sûr visiter), vin de sa vigne, etc.

Reprenons la route… Quand on traverse Minorque, on ne peut s’empêcher de remarquer les murs de pierre sèche (les “parets secas“) bordant les routes et délimitant les champs et les pâtures. Ils s’étendent sur plus de 20.000 km et sont la fierté des Minorquins.

La photo ci-dessous n’est pas terrible, prise pendant un trajet en bus… (je ne pouvais pas demander au chauffeur de s’arrêter, quand même !)

On trouve ces murs partout, et j’ai donc pu les photographier de plus près au cours d’une balade à pieds le long de la côte, pour rejoindre une crique.

Une autre particularité, vue surtout depuis le bus, est l’olivier sauvage qui couvre l’île. On se sert de ses branches pour faire des barrières, comme je vous avais montré à la grotte d’en Xoroi, mais surtout de beaux portails rustiques (des “barreras“), clôturant villas ou champs minorquins.

En voici un photographié lors d’une halte avant la plage.

Mais puisque Minorque est une île, il est temps de s’approcher de la mer et de ses plages. Ci-dessous, celle qui est donnée comme la plus belle plage de l’île : Cala Galdana.

Une eau turquoise, du sable blanc, des voiliers, le tout dans une anse avec vue sur la mer et les falaises… un endroit tout simplement paradisiaque !

Sur cette plage très touristique, vous trouverez un club de sport (où ils parlent français !) prêt à vous faire découvrir l’île en mountain-bike, ou à vous emmener faire du trekking

Comme il faisait très chaud dimanche dernier, les blogueurs sportifs ont préféré le kayak, pour découvrir les criques et les falaises depuis la mer.

Pendant ce temps, je préférais la marche à travers la pinède, pour rejoindre la jolie crique de Macarella, située à quelques 2 km et 213 marches plus loin !

L’endroit se mérite et demande un petit effort, et n’est donc pas envahi. J’avoue que j’aurais aimé avoir le temps de me poser un peu sur le sable… Tiens, voilà mes amis kayakistes qui découvrent à leur tour la crique, par la mer !

Cependant, la vraie surprise est venue de l’intérieur, puisque c’est sur cette plage que j’ai eu la surprise de voir arriver un groupe de cavaliers, préparant probablement leurs montures pour les fêtes de la Sant Joan (le 23 juin prochain).

La guide qui m’avait accompagnée dans ma promenade me signala les chevaux noirs comme étant les véritables chevaux minorquins.

En les voyant, élégant, fiers et puissants, je me suis dis que j’assisterais volontiers à l’une des fêtes de Minorque, dont ces chevaux sont la principale attraction. (Après la Sant Joan, à Ciutadella, il y en a dans les autres villes de fin juillet à début septembre.)

Qui sait ? J’y retournerai peut-être en famille ?… … En attendant, c’est décidé, je vais me mettre à l’espagnol ! 🙂