enfants_de_timpelbachOublions aujourd’hui que le beau soleil d’hiver n’a pas voulu franchir le cap de 2009… Nous sommes en effet dans un épais brouillard froid et humide à ne pas oser regarder par les fenêtres !

Nous avons donc décidé d’aller nous enfermer dans une salle de cinéma : direction le Kinépolis pour “Les enfants de Timpelbach” dont je vous avais présenté la bande annonce.

Dès les premières images, nous voilà dans l’ambiance d’un village imaginaire aux rues pavées, à une époque indéfinissable, entre Moyen Age et années 40…

L’institutrice (jouée par Armelle, de Caméra Café) a l’air sévère, voire injuste… Pendant ce temps, Manfred, dit “le Binoclard”, déjà très en retard pour l’école, tente de déjouer le tour d’un “méchant” qui s’amuse aux dépends d’un chat. Trop tard…

S’ensuit le générique de début de film, qui nous “scotche” à nos sièges ! Il est réalisé à la manière d’un dessin animé tourné dans un livre en pop up. On y suit ainsi le chat qui fuse dans le village créant beaucoup de désordre sur son passage, en croisant tous les autres protagonistes de l’histoire.

Le film reprend. La débandade du chat a été la goutte de trop pour les parents du village qui se réunissent à la mairie pour décider de la conduite à tenir.
Le lendemain, les enfants se réveillent seuls. Les parents ont abandonné le village !

Après l’euphorie des premières heures, entre jeux et gourmandise, vient le moment de se rendre à l’évidence : il faut reprendre les choses et le village en main, sinon il n’y aura très vite plus rien à manger.

Le clan des “gentils”, dirigé par les ainés, Marianne et Thomas, organise tout pendant que le clan des méchants dirigé par Oscar et Willy investit le bar saloon de Timpelbach.

Mais très vite, ceux-ci commencent également à manquer de provisions et décident de prendre possession du village. C’est l’affrontement ultime entre les deux clans, mémorable scène de bataille.

Le rythme du film est à l’image du début. On ne s’y ennuie pas une seconde ! En plus, certains personnages sont très attachants, comme Petit Louis, enfant passionné d’aviation, Barnabé, un enfant muet, ou une fillette coiffée avec des macarons qui rappellera une autre enfant à ceux qui ont vu le film “Le Grinch”…

Dernier détail : je n’ai entendu dans ce film aucun mot grossier, ce qui est devenu tellement rare que nous l’avons remarqué ! 😀

En conclusion : Les Enfants de Timpelbach est un film que je conseille vivement pour toute la famille, dès l’âge de 5 ou 6 ans.