Quand j’étais instit à la campagne, entourée d’immenses champs, il n’était pas rare qu’une épidémie de gastro chez les enfants coïncide avec un récent violent orage, en période d’engraissage des champs. Le rapport entre engrais ou pesticides et pollution de l’eau, même temporaire, me paraissait évident, et je suis restée très méfiante vis-à-vis de l’eau du robinet.

Cependant, depuis 20 ans les choses ont évolué, et il serait peut-être temps que je fasse le point sur la qualité de l’eau, voire même que je change mes habitudes !

Les premiers avantages de boire de l’eau du robinet sont pourtant évidents : plus de bouteilles à payer, ni à porter ! Pour trouver d’autres points pour me convaincre, je suis allée sur le site de Jules, www.jeboisdeleaudurobinet.com, où j’ai trouvé vidéos et éléments de réponse.

D’une part, côté sécurité, il faut savoir que l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé par les autorités sanitaires. Car s’il y a 20 ans, on se contentait de vérifier la qualité de l’eau, les distributeurs doivent depuis quelques années respecter des règles strictes quant à l’hygiène par exemple, ou l’utilisation de produits de traitement de l’eau. On peut donc avoir confiance dans le fait qu’elle soit potable !

Ensuite, en vieillissant, je suis également devenue plus attachée aux aspects écologiques de ma consommation, et je trie bien entendu tous mes déchets. Mais savez-vous que sur les 140 litres d’eau en bouteille consommés en moyenne par an et par habitant, seulement la moitié des emballages sont triés et recyclés ? ! Sans parler de l’énergie liée aux transports pour l’empaquetage, la livraison, l’achat…

Voilà des tas de bonnes raisons pour faire comme jules, et pour commencer dès aujourd’hui à “robiner”. (C’est un verbe qu’il a inventé, plus court à dire que “boire l’eau du robinet” !) Avec les bouteilles qu’il me reste, je vais peut-être faire comme lui et me lancer dans la musculation !

 

 

 

 

 

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