(…quand être fan de Franche-Comté me fait découvrir Nans-sous-Ste-Anne et la source du Lison…)

Le Doubs et le Jura regorgent de cours d’eau, sources et chutes remarquables et c’est l’une d’entre elles que nous avons découverte un de ces derniers week-end, alors que nous nous baladions à Nans-sous-Ste-Anne, petit village franc-comtois situé dans le Doubs, à la limite du département du Jura, village que je découvrais grâce au club des Fans de Franche-Comté. (Clic pour accéder à leur blog sur lequel j’écris de temps en temps…)

Le temps était maussade et la pluie menaçante, alors, plutôt qu’aller visiter la taillanderie du village (ancienne fabrique d’outils agricoles, témoin d’une histoire passée) nous avons préféré nous balader en plein air tant que nous le pouvions encore. Nous avons donc garé notre voiture sur le parking à la sortie du village, pour marcher le long du Lison vers sa source, remarquable puisqu’elle se transforme en cascade et semble jaillir de la falaise.

cascade lison

Pour mieux appréhender sa taille, cherchez donc le promeneur qui se balade au niveau du haut de la chute…

source du lison

D’anciennes canalisations d’un siècle lointain courent encore à proximité de la cascade, et derrière ces murets, on est surpris de ne plus entendre la chute d’eau, pourtant toute proche.

lison canalisé

canal lison

Différents points de vue sont accessibles par des cavités dans la roche qui permettent de grimper plus haut que le niveau de l’eau, afin de mieux voir d’où elle sort avant de se transformer en cette jolie chute. Mon mari ouvre la route… Vous nous suivez ? 🙂

cavité dans la roche

point de vue sur le lison

source du lison sous la roche

escalier dans la roche

roche promenade du lison

le lison

Comme la source de la Loue et sa cascade que je vous ai déjà montrée, la source du Lison n’est pas à proprement parler une source ; il s’agit en fait d’une résurgence, ce qui explique le débit déjà important dès la naissance du cours d’eau.

Redescendus de notre roche, nous avons ensuite prolongé la balade en allant voir d’autres curiosités naturelles, toutes assez proches de la source. Pour accéder à la première, le Creux Billard, il nous a fallu gravir une centaine de marches avant de parvenir à une plate-forme dominant un trou d’eau enserré dans une sorte de demi gouffre dont les parois étaient trouées de cavités sans doute explorées par des spéléologues.

vers le creux billard

marches du chemin

plate forme creux billard

creux billard

Autre curiosité, accessible cette fois par un agréable chemin en sous-bois : un gros chêne remarquable, de plus de 300 ans.

vers chene remarquable

chemin en sous bois

chene

tronc du chene

Le chemin se dégageait ensuite pour offrir une vue sur le village, vue bouchée déjà par le mauvais temps qui se rapprochait de plus en plus !

nans sous ste anne

Nous sommes donc redescendus près du Lison, et avons fait un dernier crochet sur la route qui menait au parking, pour marcher, toujours à travers bois, mais sur l’autre rive, jusqu’à la grotte Sarrazine, immense cavité ressemblant à un très haut amphithéâtre creusé dans la falaise.

vers grotte sarrazine

pont sur le lison

le lison en sous bois

chemin vers grotte sarrazine

vers la grotte sarrazine

Nous voilà au fond du creux, aussi près du trou que possible.

fond de la grotte sarrazine

Pour mieux réaliser le gigantisme de cette cavité, voyez cet “amphithéâtre” depuis le chemin d’où j’avais également pris le village en photo.

grotte sarrazine vue de loin

Après toute cette marche, il ne nous restait qu’à rejoindre notre chambre d’hôtes, toujours à Nans-sous-Sainte-Anne, une très belle adresse dont je vous parlerai en détails d’ici quelques jours.