où je vous parle du roman que j’ai avalé ces derniers-jours, un polar facile à lire

Il y a une éternité que je n’avais pas lu Mary Higgins Clark, à laquelle je préférais depuis quelques années les romans à suspense de Michel Bussi.

Et puis la présentation du roman “La Boite à Musique” m’a interpellée, parce que ça faisait plus suspense que thriller, et que j’avais envie d’un roman qui change de mes précédentes lectures, mais sans violence et “pas prise de tête”. Et comme je l’ai dévoré en deux jours (il n’est pas très gros), j’ai eu envie de vous signaler ce titre sorti en 2015 et déjà disponible en format poche. (Titre original : The Melody Lingers on)

Commençons comme de coutume par la présentation de l’éditeur :

Assistante d’une célèbre décoratrice d’intérieur, Lane a l’habitude de côtoyer les grands de ce monde dans leurs luxueuses demeures. Mais quand elle pénètre dans la maison des Bennett, elle comprend immédiatement que ce qu’on attend d’elle ne sera pas tout à fait pareil. Deux ans plus tôt, Parker Bennett a disparu, juste avant qu’on ne s’aperçoive d’un trou de plusieurs milliards de dollars dans les fonds dont il avait la gestion… Personne n’a oublié le scandale et de lourds soupçons pèsent toujours sur lui. S’est-il suicidé ou sa disparition a-t-elle été préméditée ? Convaincue de son innocence, sa femme pense qu’il est toujours en vie. Mais certains n’ont jamais lâché la piste, bien déterminés à connaître la vérité, à n’importe quel prix.
Fascinée par l’univers élégant et mystérieux des Bennett, Lane ne se rend pas compte que plus elle se rapproche d’eux, plus elle met en danger sa vie et celle de sa famille…

Comme je l’avais deviné, ce roman ne ressemble pas aux précédents succès de Mary Higgins Clark que j’avais en mémoire, car dans ce roman, point de meurtre ni d’enlèvement ou autre crime angoissant. Le malfaiteur est ici un escroc à la Bernard Madoff, qui, après avoir dépouillé de nombreux petits épargnants de leurs économies disparaît un beau jour … tout comme les cinq milliards de dollars de son compte !

Deux ans plus tard, ruinée, sa femme doit abandonner sa somptueuse demeure, en y récupérant juste de quoi meubler sa nouvelle maison, service rendu gracieusement par une décoratrice renommée et son assistante, Lane Harmon.

Autour de ces personnages principaux gravitent d’autres personnes qui ont toutes un lien avec Bennett, tissant dans mon imaginaire une sorte de toile dont on espère qu’elle se resserrera autour de l’escroc ! Il y a par exemple son ancienne secrétaire, dont il ne fait aucun doute que c’est une personne naïve et gentille, mais qui est accusée de complicité ; on découvre aussi une ancienne maîtresse, des gens ruinés par Bennett, sans oublier les agents du FBI qui ne lâchent pas l’affaire, d’autant qu’ils savent qu’il faut au moins un(e) complice pour avoir monté cette escroquerie…

Si vous avez aimé “Ne pleure pas ma belle“, “Nous n’irons plus au bois” ou autres thrillers célèbres de la romancière, vous pourriez être déçus par cette histoire simple qui dépeint des milieux “friqués” où certains dépensent des millions pour faire décorer un appartement, mais qui montre aussi comment des gens peuvent se faire rouler par des escrocs sans états d’âme.

Cependant, moi c’est ce que j’ai justement apprécié, dévorant ce livre en deux jours, impatiente de savoir si oui ou non Bennett était toujours en vie et qui était le complice !

Je crois que je vais rester dans le style “enquête” pour ma prochaine lecture, à moins que je ne m’envole vers l’Irlande… J’hésite encore… On en reparle dans quelques jours ? 😉

       

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