Alors que notre véhicule familial a dépassé les 8 ans d’âge, nous nous intéressons forcément aux nouveautés en termes d’automobile et d’énergie.

Mon mari et mes fils ont d’ailleurs pu constater, lors de leur visite au Salon de l’Automobile, que le public est très préoccupé des nouveautés technologiques, tant en matière d’économie de carburant, qu’en terme de protection de l’environnement.

La voiture électrique ne sera pas abordable avant encore quelques années… Alors, que nous propose-t-on réellement, à l’heure actuelle ?

Concernant les carburants, j’ai découvert sur le site grand public de Proléa des explications très claires, et très intéressantes, sur un des biocarburants : le Diester .

Peut-être comme moi avez-vous déjà entendu ce nom, sans pour autant en savoir grand-chose… Par exemple, de quoi et comment est-il fait ? Où le trouve-t-on ? Quel est son avantage réel pour l’environnement ? Voilà ce que j’ai appris :

Différent du bioéthanol, fait à partir de céréales, le diester est fait à partir de colza et de tournesol, plantes oléagineuses. Pour faire simple : une fois l’huile extraite des graines, elle est raffinée et mélangée à de l’alcool (ester), qui est ensuite mélangé au gazole, à proportion de 7% maximum, dans les stations-service. C’est d’ailleurs ce qui lui donne son nom ! (Diésel + ester)

Regardez cette vidéo, elle vous expliquera tout cela très simplement :

Vous savez maintenant de quoi il est fait et où on le trouve : dans toutes les stations-service ! Si vous roulez comme nous en véhicule diésel, vous roulez en fait au Diester.

À présent, voyons ses avantages :

– D’abord, un des avantages de ce biocarburant tient au fait que les résidus de graines, après extraction de l’huile, repartent dans le circuit de l’alimentation pour bétail. C’est ainsi 1,5 kg de protéines végétales qui sont produites pour chaque litre de Diester. Produire du Diester, c’est donc aussi produire de l’alimentaire !

– En outre, les surfaces utilisées pour la production sont des terres arables ou d’anciennes jachères, et non de nouvelles surfaces. Aucune déforestation n’a été nécessaire, les terres existantes étant tout à fait suffisantes. Cela ne s’est pas fait non plus au détriment des surfaces dites “alimentaires”, car 500.000 hectares suffisent à la production des huiles nécessaires à la consommation en France, alors que ce sont plus de 2 millions d’hectares qui sont cultivés en plantes oléagineuses.

– Enfin, je peux vous dire encore que ce biodiésel rejette moins de CO2 qu’un gazole classique, mais aussi que, grâce à sa composition en partie agricole, il permet d’importer moins d’hydrocarbures, c’est-à-dire de produits fossiles non renouvelables.

Intéressant, non ?

Pour vous informer davantage, je vous conseille ce site, où les explications sont claires et ludiques. Vous pouvez même essayer d’y gagner une Peugeot 308 HDi… Alors ?