(… carnet de voyage sur le Lot – location offerte par France Passion Plaisance…)

Quand notre croisière fluviale a été décidée et réservée, France Passion Plaisance nous a fait parvenir le guide fluvial du Lot afin que nous puissions nous familiariser avec notre prochain parcours.

En voyant les différentes mises en garde le long du parcours (bancs de sable, barrages et courants traversiers près des écluses, canaux étroits,…), mon mari n’était pas très rassuré à l’idée de devenir capitaine d’un bateau de 10 mètres de long !

Ses craintes se sont vite dissipées grâce à la formation dispensée par Oscar, de la base des Canalous de Luzech, apprentissage dispensé aussi à l’ensemble de l’équipage.

Par exemple, nous avons tous observé attentivement la manière de nouer les amarres avant de nous y essayer tour à tour. Pas trop compliqué : une fois le paquet de cordage passé dans le taquet, on revient au taquet du bateau que l’on entoure d’un ou deux “huit”, avant de finir par une demi-clé renversée.

Test par un membre du groupe, en vidéo :

 

Ensuite, Oscar a appris au capitaine et son second à manœuvrer le bateau, faire un demi-tour et accoster, autant de choses indispensables sur une rivière comme le Lot, qui n’a rien à voir avec un tranquille canal aux bords réguliers !

Pendant l’apprentissage, je suis restée à quai pour filmer les débuts de nos marins, tandis que les trois mousses se régalaient déjà à bord du bateau… 🙂

 

Concernant le demi-tour, il peut s’avérer utile quand le château que vous vouliez photographier est masqué par des arbres (“Zut ! Trop tard !“), ou quand vous avez dépassé la bitte d’amarrage sauvage (un bouquet d’arbre signalé par un panneau vert) où vous comptiez vous attacher pour la nuit, ou encore quand vous rendez compte, en arrivant près d’une écluse, qu’un bateau occupe déjà le ponton de parking d’éclusage prévu pour débarquer les passagers qui ouvriront l’écluse.

Il est en effet la plupart du temps impossible de s’amarrer derrière le premier bateau faute de place ; dans ce cas, on fait demi-tour et on attend l’ouverture de l’écluse, puis que le bateau s’y engage, avant de le suivre. (Car évidemment, pas question de doubler, fair-play de la navigation oblige ! 🙂 )

En plus des manœuvres, Oscar a encore expliqué tout ce qui pouvait nous être utile sur le bateau, du fonctionnement du gaz de la plaque de cuisson au ravitaillement en eau sur les bases que nous rencontrerons en chemin, sans oublier la lecture du livre de bord ou les consignes concernant les toilettes équipées de broyeurs…

Nous notons qu’il faut naviguer en moyenne 4 à 5 heures par jour pour bien recharger les batteries qui nous alimenteront en électricité quand nous serons arrêtés, si nous ne le sommes pas à une base où nous pouvons nous brancher au 220V. (Indispensable pour le frigo, mon ordi portable, ou pour recharger les batteries des appareils photos !)

Il ne nous restait alors qu’à prendre possession de nos cabines respectives et décharger valises et ravitaillement, avant de partir en direction de la première écluse où Oscar nous rejoindra pour nous en expliquer le maniement, avec toutes les règles de sécurité.

Le passage d’une écluse fera l’objet d’une prochaine vidéo, et d’un prochain article. Prévues aussi, des photos de la vie à bord, et du confort offert par notre bateau, puis une vidéo au fil du Lot et encore plein d’autres photos ! Avec 15 Go à trier, j’ai de quoi vous en raconter ! A très vite pour la suite de notre croisière fluviale… 😀