Je vous ai présenté la semaine passée la bande annonce de Mic Macs à Tire Larigot, le dernier film de Jean-Pierre Jeunet, avec Dany Boon, André Dussolier et bien d’autres acteurs talentueux… Nous y sommes allés ce week-end, et nous avons tous adoré !
Je vous en rappelle le sujet :
Encore enfant, Bazil (Dany Boon) voit sa vie bouleversée par la mort de son père, démineur malchanceux, décès à la suite duquel sa mère sera internée et lui-même conduit à l’orphelinat.
Adulte, il est à son tour frappé par la malchance en attrapant une balle perdue, qui vient se loger dans son crâne, à un endroit trop dangereux pour risquer de l’extraire.
Après plusieurs mois passés à l’hôpital, Bazil a perdu son emploi, son appartement et tout ce qu’il possédait. Il est repéré par un chiffonnier (Jean-Pierre Marielle) qui le présente à sa “famille”, des personnages tous plus farfelus les uns que les autres, vivant au coeur d’une immense casse.
Un jour, il s’arrête par hasard devant un immeuble dont le logo lui provoque un flash : c’est le logo qui était sur la mine qui a tué son père. De l’autre côté de la rue, se dresse un autre immeuble, celui d’un autre marchand d’armes qui fabrique entre autre les cartouches dont il a un modèle dans la tête.
Bazil essaie de rencontrer les dirigeants mais se heurte à un monde cynique aux secrets inavouables, et à des hommes sourds à toute compassion.
Il décide alors de se venger, et grâce à l’aide de ses amis ferrailleurs, va monter les deux marchands d’armes l’un contre l’autre.
Pourquoi j’ai adoré ce film :
– Parce que les personnages gravitant autour de Bazil sont truculents, petites gens ordinaires qui ont chacun une particularité qui en fait des personnes extraordinaires.
Par exemple, la Môme Caoutchouc, contorsionniste campée par Julie Ferrier, est piquante. Sa souplesse lui permettra de s’introduire discrètement chez les marchands d’armes…
Remington, écrivain amoureux de la langue française joué par Omar Sy, ne s’exprime qu’avec des expressions, et ses tirades sont savoureuses. Il se fera passer pour un client africain.
Yolande Moreau campe une sympathique Tambouille, “maman” de cette troupe de chiffonnier, soucieuse de leur préparer de bons petits plats.
Je pourrais aussi vous parler de Calculette, capable de connaître la profondeur d’un puits en y lançant un caillou, de Fracasse, qui fut dans le Guiness des Records en tant qu’homme canon, ou de Petit Pierre, petit mais incroyablement costaud, et incroyable inventeur de surcroît…
– Parce que j’ai adoré les décors, les toits de Paris ou les bords de Seine, ou encore l’incroyable repère des chiffonniers, à Tire-Larigot.
– Parce que j’aime la façon dont les images sont filmées, les zooms sur un visage pour entrer dans la tête de Bazil quand il a un flash, la façon de passer d’un plan à un autre…
– Parce que le film m’a fait rire et sourire lors de nombreuses situations cocasses ou quand les chiffonniers piègent les marchands d’armes.
En conclusion, je ne peux que vous conseiller ce film, dans lequel vous découvrirez Dany Boon et ses acolytes, tous aussi attachants les uns que les autres, dans une histoire farfelue pour un très bon moment de cinéma.
Si vous voulez revoir la bande annonce, c’était dans ce précédent article.
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