Aurèle Duda, Isabelle Nuncq et Sonia Steffann, trois artisans d’Art lorrains

La Fête de l’Excellence Lorraine a ceci de magique qu’elle facilite les rencontres avec des artisans d’univers très différents.

C’est ainsi que nous avons rencontré, lors de l’édition 2009 à Gérardmer, Aurèle Duda, un jeune artiste, musicologue de formation, devenu chercheur en origami d’Art. Pourquoi chercheur ? Parce que l’origami ne se résume pas à un simple pliage, mais également à une recherche du bon papier, voire même, à sa fabrication.

Par exemple, la grenouille ci-dessous (qui faisait environ 5 centimètres !) a été pliée dans un papier fait de fibres de strelitzia.

Voici encore ci-dessous l’écureuil pour lequel a craqué Tim, et de superbes pliages de feuilles.

Parlons maintenant d’Isabelle Nuncq, dont j’avais découvert le travail lors de la Fête de l’Excellence 2008. J’ai pu cette année la rencontrer, et elle m’a parlé avec passion de ses dernières créations.

Le bébé 1900 ci-dessous est né de son imagination, pour porter des vêtements d’époque qu’on lui avait donnés. Quant à l’enfant triste, il a été inspiré par une vieille publicité pour une marque de farine pour bébé des années 40 ou 50.

L’actuel grand projet d’Isabelle Nuncq est la création du peuple des Mocottes (“noix” en vosgien), petits lutins réalisés pour des occasions particulières, à l’image de celui-ci, imaginé pour Gérardmer.

Plutôt craquant, non ? Vous retrouverez l’univers des poupées d’Isabelle Nuncq sur son site, et notamment les poupées qu’elle réalise d’après photos d’enfants. Bluffant !

Enfin, je viens vous présenter les dernières merveilles de Sonia Steffann, brodeuse et styliste rencontrée elle aussi l’an dernier, dont j’avais pu photographier les robes lors d’un défilé.

Ses dernières créations, rehaussées de cols ou bustiers brodés, étaient exposées dans un angle de son stand, tandis que de l’autre côté, elle travaillait à une prochaine réalisation.

Cependant, ce qui attirait le regard (et les mains) des visiteuses admiratives, c’était le magnifique corsage ci-dessus, fait d’arabesques compliquées, un chef d’oeuvre qui avait quand même demandé plus de 500 heures de travail !

Dans un tout autre style, une robe bleue brillait de mille feux (même si ce n’est pas flagrant sur la photo 🙁 ), une robe de Jérémy Bueno, créateur de haute couture, sur laquelle Sonia Steffann avait brodé des éclats de lumière, comme elle aurait peint une oeuvre d’art.

Le site web de Sonia sera bientôt prêt, et je ne manquerai pas de l’ajouter à cet article afin que vous puissiez y découvrir toutes ses autres réalisations. est prêt ! C’est par là (“clic”). N’hésitez pas à aller admirer ses créations. 😀

En attendant, vous pouvez relire mes précédents articles parlant d’elle :
– ma rencontre avec Sonia Steffann ( et Isabelle Nuncq)
– mes photos de ses robes lors d’un défilé aux Princiales de la Création 2008

Mes autres rencontres de la journée (moins détaillées) sont dans mon article spécial Fête de l’Excellence 2009.