Je ne peux pas résister à l’envie de vous parler de ce très bel album jeunesse, Le Pinceau magique, écrit par Françoise Jay, et illustré par Zhong Zie (éditions Magnard Jeunesse).

C’est la couverture qui m’a d’abord attirée vers ce livre. (Cliquez pour l’agrandir.)

Douce et poétique, elle laissait augurer de ce que j’allais découvrir en ouvrant cet album : un joli conte chinois sur le destin d’un enfant.

Avant tout, voici un petit aperçu de l’histoire :

Chen, un petit garçon pauvre, rêve de devenir peintre, mais n’a pas les moyens d’acheter du matériel, et encore moins de payer un professeur.

Alors, il apprend seul. Il observe, encore et encore, le monde autour de lui, et le dessine à main nue, dans la terre.

Un soir, il se voit offrir, par un vieil homme, un pinceau magique, qui a le pouvoir de rendre réel ce qu’il peint.

Chen utilise ce pinceau à bon escient, peignant pour de pauvres gens, pierre à moudre le blé, ou boeufs à atteler à une charrrue,

Mais le cupide chef du village convoite le pinceau magique… Il capture Chen, et tente de l’obliger à lui dessiner des richesses. C’est sans compter sur l’intelligence et la ruse de Chen…

Passé le coup de coeur pour la couverture, cet album m’a séduite à la lecture pour de multiples raisons :

– Les pages sont d’une teinte un peu parcheminée qui, associée à une jolie calligraphie, contribue à faire entrer le lecteur dans le conte.
– Les textes, écrits au présent, sont courts (de deux à douze lignes maximum), laissant une grande place à l’illustration de la page voisine (laquelle déborde parfois vers le texte) et par conséquent, à la lecture d’images.
– Quant aux illustrations, elles sont conformes à la couverture du livre : soignées, précises, poétiques parfois, vivantes toujours.

On ferme le livre le sourire aux lèvres, charmé par ce joli conte empreint de bonté, de sagesse, et de magie. Vivement conseillé ! (Prix éditeur : 15 € )

Pour trouver un autre album, consultez la liste des livres pour enfants dont j’ai déjà parlé.