où je vous présente ma dernière lecture

Pour changer des histoires romantico policières de Levy et Musso, j’ai opté après ces derniers romans pour Le Mystère Henri Pick, le dernier titre de David Foenkinos, dont je n’avais rien lu depuis La Délicatesse.

Foenkinos le mystere henri pick

Ce qui m’a attiré vers ce livre est d’une part le fait qu’il traitait du monde de l’édition, plus précisément de comment faire le buzz pour assurer le lancement d’un livre, mais aussi qu’il se passait en Bretagne, tout près de là où nous allons partir en vacances en juillet !

Avant de vous en dire plus, voici le résumé présenté sur le 4ème de couverture :

En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination? Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs.

Le livre nous raconte donc l’enquête sur l’auteur du livre menée par l’éditrice désireuse de faire publier ce manuscrit découvert par hasard, mais aussi l’attitude des médias, qui aident bien sûr à faire le buzz autour de ce roman écrit par un pizzaïolo.

Face à ce succès créé autour d’un auteur inattendu, un homme que sa propre femme n’imagine pas du tout en écrivain, quelqu’un doute cependant de la réalité de cette histoire. C’est Jean-Michel Rouche, critique littéraire tombé en désuétude, qui décide de mener sa propre enquête pour démasquer la supercherie qu’il soupçonne.

Foenkinos se moque gentiment de toute cette agitation, en distillant ses pointes d’humour particulières qui arrivaient déjà à me faire sourire dans La Délicatesse (qui parlait de la tristesse infinie d’une jeune veuve.)

Le fait qu’il cite des auteurs, journalistes, ou maisons d’éditions connues, comme la sienne par exemple, rend cette fiction très crédible et le meilleur moment reste bien sûr la fin, qui m’a amusée et laissée souriante tandis que je refermais ma liseuse. 🙂

Pour ma lecture suivante, je change de style et repars vers un de mes auteurs fétiches de ces dernières années, Michel Bussi. Je vous en reparlerai… 😉

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