amelieÇa y est ! J’ai enfin découvert Amélie Nothomb ! Bien sûr, j’avais entendu parler de Stupeurs et Tremblements, mais je traversais une époque romans policiers, et ça ne me disait rien, en dépit du bruit qu’on faisait autour de ce livre.

Le hasard ayant mis Ni d’Ève, ni d’Adam entre mes mains, j’ai décidé de tester !

Premières pages : aïe ! Le style de certaines phrases me laisse perplexe. Exemples :
“… En raccrochant, je me rendis compte que je ne savais pas à quoi je le reconnaîtrais… Il me rappellera peut-être pour ce motif, pensai-je.” Pour ce motif ?… Un peu plus loin : “… Il réfléchit très longtemps. .. Après de telles recherches, sa réponse …” De telles recherches ?

Pas facile d’entrer dans une histoire quand le style vous fait penser à un livre mal traduit ! Je m’accroche et persiste.

En fait, passé ces débuts difficiles, je me suis laissé happer par la relation d’amitié amoureuse entre Amélie et un jeune Japonais, et par la description des mentalités et coutumes de ce pays où elle avait passé sa petite enfance et où elle souhaitait vivre (le Japon).

Je ne regrette pas les quelques soirées passées sur ce roman très dépaysant. Cependant, l’univers parfois un peu bizarre de l’auteur ne m’a pas donné envie de lire un autre de ses récits. Plus tard, peut-être ?